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A propos

L’histoire du jardin botanique de Lyon est riche et complexe. Elle recoupe bien sur l’histoire de la botanique et des sciences naturelles à Lyon. La connaissance des plantes est également en lien avec des secteurs économiques de la ville (soierie, horticulteurs…) comme avec l’enseignement de la médecine, de la pharmacie.

Existant depuis la fin du 18eme siècle, d’abord dans le centre historique, dans les Pentes de la Croix Rousse, puis dans le Parc de la Tête d’or depuis plus de 150 ans, l’histoire du jardin est aussi liée avec l’urbanisme de Lyon. Ces multiples lectures ont été présentées au public lors d’une exposition « Fleurs, fruits et légumes : l'épopée lyonnaise » en 2007.

Cette exposition a été réalisée en collaboration avec l’équipe du CNRS « Ressources des terroirs – Cultures, usages, sociétés » et scénographiée par l'ensemble NOAO. Ces différents moments de l'histoire du jardin sont ici racontés à travers 8 chapitres.

En 1853, le Jardin des Plantes est ravagé par un ouragan. Profitant de la création du Parc de la Tête d’Or en 1857, Seringe transfère les collections végétales dans le nouveau jardin botanique. Sous le Second Empire, la vocation de ce jardin est de porter à la connaissance du public les progrès de l'agriculture et des sciences-naturelles, et surtout la diversité des plantes exotiques importées des Colonies.

Les collections de plein air sont enrichies en 1888 d'un jardin alpin et d'un jardin mexicain et dans les grandes serres le pavillon central devient au fil des décennies un véritable jardin tropical. Dans l’école florale, on peut admirer les nouveautés obtenues par les jardiniers du parc et les horticulteurs de la région qui inspire largement les élèves de l’école des Beaux Arts et les dessinateurs de l’industrie de la soierie, appelée la Grande Fabrique.

Un système de retrait de fleurs fraîches grâce, à des cartes, est crée pour qu’ils puissent venir chercher des modèles vivants pour leur création.

Démarche non mercantile de valorisation de la biodiversité à travers la diffusion des connaissances, la diversité des points de vue et l'usage coopératif du multimédia.