Statut - Web-Série de "Chroniques des Vivants" en préparation.
Sierra de Andujar - La Lancha - Iberian Lynx viewpoint
Chronique du 06/07/24
"Fulgurance"
Une scène comme on peut en rêver lorsque l'on part à la rencontre du Lynx ibérique et que l'on cherche à capter quelques images pour montrer la beauté de ce félin. Ce n'est pas moins de 25 minutes d'affut immobile devant la potentielle proie – et une observation à 30 mètres de distance seulement – longues minutes qui se sont conclues par une poignée de secondes nécessaires pour capturer la proie permettant de nourrir la jeune femelle de la portée de 2024.
Pour la petite histoire, ce matin, je me suis levé à 6h30 – comme presque tous les matins en cette période de fortes chaleurs qui laissent peu de temps à la faune pour remplir la mission de garde-manger à assurer – car passé les quelques heures matinales, les températures sont réellement trop élevée pour faire autre chose que de chercher un abri et attendre la fin de journée et un relatif rafraichissement.
Vers 8h30, j'ai le bonheur de croiser "Magarza" et "Vibora" et de pouvoir les observer pendant une trentaine de minutes (source d'une autre séquence "Carnet de Terrain" à venir), l'une en recherche de nourriture, et l'autre accompagnant sa mère et déjouant de façon assidue les mesures de discretion mise en œuvre pour espérer trouver pitance. In fine, j'ai fini par les perdre dans la végétation et je choisi par intuition mais sans aucun fondement rationnel, de me rapprocher d'une autre zone à 250 mètres de là pour continuer à spotter.
Et là, c'est un peu le bingo car au bout d'un moment – 1 heure s'est écoulée depuis la première rencontre – j'aperçois à nouveau Magarza qui se déplace à seulement une cinquantaine de mètres de moi. Je parviens à m'approcher à 30 mètres et le reste de l'observation et les images parlent d'elles-mêmes. J'ai le bonheur d'assister à une chasse fulgurante et… réussie !
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Crónica del 06/07/24
“Fulgurancia”…
Una escena como la que uno puede soñar cuando va al encuentro del Lince Ibérico y trata de capturar algunas imágenes para mostrar la belleza de este felino. Fueron nada menos que 25 minutos de emboscada inmóvil frente a la presa potencial -y observación a solo 30 metros de distancia-, largos minutos que terminaron con un puñado de segundos necesarios para capturar a la presa y permitir que la joven hembra de la camada de 2024 fuera alimentada.
Para que conste, esta mañana me levanté a las 6:30 a.m. – como casi todas las mañanas durante este período de intenso calor que deja poco tiempo para que la fauna silvestre cumpla con su misión de proporcionar alimento – porque después de unas horas de la mañana, las temperaturas son realmente demasiado altas para hacer otra cosa que buscar refugio y esperar a que termine el día y haya un enfriamiento relativo.
Alrededor de las 8:30, tuve el placer de encontrarme con “Magarza” y “Vibora” y poder observarlas durante unos treinta minutos (fuente de otra secuencia de “Diario de Campo” que vendrá), una en busca de alimento, y la otra acompañando a su madre y frustrando asiduamente las medidas de discreción implementadas con la esperanza de encontrar alimento. Al final acabé perdiéndolos entre la vegetación y opté, intuitivamente pero sin ninguna base racional, por acercarme a otra zona a 250 metros para seguir avistando.
Y ahí, es un poco un bingo porque después de un rato – ha pasado 1 hora desde el primer encuentro – veo de nuevo a Magarza que se mueve a sólo cincuenta metros de mí. Logro acercarme a 30 metros y el resto de la observación y las imágenes hablan por sí solas. ¡Me alegro de presenciar una cacería deslumbrante y… exitosa!