Parmi ce groupe dont font partie les représentants de l’Ordre des Squamates (Serpents, Lézards), il est une espèce assez commune qui trouve tout à la fois une protection (abris), un lieu de reproduction (ponte) et d’hibernation dans les pierres et les murets qui constituent les digues : c’est le Lézard des murailles (Podarcis muralis).
Ce dernier est facilement observable, malgré son caractère plutôt méfiant. Il ne faut en effet généralement pas attendre beaucoup pour le voir sortir la tête de sa cachette et reprendre ses activités de chasse, dès lors que l’on sait rester un tant soit peu immobile et à quelque distance raisonnable.
Dans la même Famille des Lacertidés, on peut rencontrer également le Lézard vivipare (Zootoca vivipara), ainsi que le Lézard des souches (Lacerta agilis), sachant que ce dernier est plus inféodées à un biotope forestier. Enfin, l’Orvet (Anguis fragilis) – et oui, c’est un lézard et non un serpent ! – est relativement abondant.
Au niveau des Serpents, seules deux espèces sont confirmées comme étant présentes sur la zone des étangs :
- la Couleuvre à collier (Natrix natrix) ;
- la Coronelle lisse (Coronella austriaca) ; (ici en Haute Maurienne - Savoie - Cliché Jean-Jacques Taeniura)
Enfin, une tortue a été recensée, mais il s’agit d’une espèce introduite ; c’est bien sûr la Tortue de Floride (Trachemys scripta), espèce commercialisée sans précaution et qui, une fois devenue adulte et à cause de sa taille bien plus imposante qu’à l’état juvénile est bien souvent relâchée dans la nature, entrant ainsi en compétition avec les espèces locales, lorsqu’elles sont présentes.
Il faut préciser que ces quelques données sur les reptiles ne s’appuient pas sur des inventaires, mais sur des communications personnelles de naturalistes locaux et qu’il ne s’agit pas d’être exhaustif dans cette présentation rapide.
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