Menu utilisateur

Garrulus glandarius

Les fiches BS - Espèces

Garrulus glandarius

Ecrit par Aye-Aye environ... dans Bio-Scène le 20 oct 2015

LES FICHES BS - ESPÈCES

Le Geai des chênes

Règne : Animalia (Animal)
Classe : Aves (Oiseaux)
Ordre : Passeriforme (Passereaux)
Famille : Corvidae (Corvidé)
Genre : Garrulus

DESCRIPTION

Taille : 32 à 35 cm, Envergure 54 à 58 cm, Poids : 145 à 195 g

Le Geai des chênes est coloré.Les sexes sont identiques. Il se distingue des autres Corvidés grâce à :

  • Son corps allongé et massif, brun-gris rosé
  • Sa grosse tête ronde avec :
  • La calotte blanchâtre tachetée de noir, composée de plumes érectiles donnant au crâne une forme pointue
  • Une large moustache noire
  • Son œil bleu pâle
  • Son bec noir puissant
  • Sa gorge blanchâtre
  • Ses ailes courtes, larges et arrondies avec :
  • Des sous-caudales blanches
  • Une large barre alaire blanche
  • Au poignet, une zone bleu pâle finement barrée de noir
  • Ses pattes brunâtres, assez courtes et fortes
  • Sa queue noire
  • Sa grande zone blanche au croupion, observable en vol
  • Sa voix sonore : un «kchèèch» caractéristique, rauque et perçant servant d’alarme, parfois de cri de contact. Bon imitateur, il reproduit avec prédilection le miaulement de la buse variable, ou les «kièk-kièk» de l’Autour des Palombes

REPARTITION

Le Geai des chênes se trouve dans presque toute l’Europe exceptés l’Islande, l’Ecosse, le nord et l’ouest de la Scandinavie. Dans le reste du monde, il est présent en Afrique du Nord, en Asie mineure, en Russie, en Sibérie, en Himalaya, en Chine. En France, on les trouve sur l’ensemble du territoire en dessous de 1000 mètres d’altitude. Il devient rare et sporadique plus haut. Sédentaire, il est parfois erratique en hiver.

HABITAT

  • Forêts de feuillus, avec une préférence pour les vieilles chênaies
  • Forêts mixtes
  • Bois, bosquets
  • grands parcs de certaines villes

Le Geai des chênes se retrouve souvent à proximité des lisières ou des clairières, il évite par contre les massifs de conifères.

COMPORTEMENT

Le Geai des chênes est un oiseau farouche, difficile à approcher. S’il n’évite pas la proximité des habitations, il répugne à se montrer à découvert. On le repère souvent que lorsqu’il s’envole en criant. Grégaire en dehors de la période de reproduction, il passe la plupart de son temps caché dans le feuillage, sautant de branche en branche, et s’éloigne peu du couvert des arbres. Il descend toutefois fréquemment à terre, ou il se déplace en sautillant. Son vol est indécis, irrégulier, de faible vitesse et s’effectue en ligne droite

On prétend que les forêts de chênes ne seraient pas aussi répandues en Europe s’il n’y avait pas de Geais. Les glands ne roulent pas loin et ne remontent pas les pentes, mais le Geai des chênes en transporte des milliers, des bois vers la campagne où il les enterre.

RÉGIME ALIMENTAIRE

Bien qu’omnivore, le Geai des chênes a surtout besoin de glands (secondairement, de faines et de graines de charme), qu’il cache en automne pour la subsistance hivernale : il peut en effet les transporter dans son jabot, sur plusieurs kilomètres. Il mange cependant également de gros insectes.

REPRODUCTION

Le nid du Geai des chênes est fait de branchettes sèches, garni de racines et de radicelles, et construit sur des rameaux ou sur une fourche, contre le tronc d’un arbre (en général entre 2 et 5 mètres au-dessus du sol). Une ponte a lieu par an de mi-avril à mi-mai, comportant 5 à 6 œufs qui éclosent après 16 jours et à 20 jours les jeunes s’envolent.

BIBLIOGRAPHIE

  • « Le guide ornitho », Lars Svensson, Killian Mullarney, Dan Zetterström, Peter J.Grant, Delachaux et Niestlé, 1999, 2000, Paris.
  • « Tous les oiseaux d’Europe » de B.Bruun et al., Editions Bordas.
  • « Inventaire de la Faune de France », Muséum d’Histoire Naturelle, Editions Nathan, 1995.
  • « Les oiseaux et la forêt, leur vie secrète au fil des saisons », Christiane Haguenauer, Delachaux et Niestlé, 1997, Paris.
  • « Reconnaître les oiseaux sans peine », Peter Hayman, Rob Hume, Editions Nathan, Paris, 1997.

Démarche non mercantile de valorisation de la biodiversité à travers la diffusion des connaissances, la diversité des points de vue et l'usage coopératif du multimédia.