Australasien : 7.7 millions de km²
L’Australie, la Nouvelle-Zélande, et certaines îles de l’Indonésie font partie de ce que l’on nomme « écozone Australasienne ». Cette région biogéographique englobe les îles indonésiennes situées à l’est de la ligne Wallace. Cette frontière invisible, du nom de son créateur Alfred Russel Wallace, se serait formée il y a environ 150 millions d’années. Celle-ci traverse l’Indonésie et marque un fort contraste biologique entre les deux côtés.
Cette écozones présentent un climat très diversifié, favorable à l’établissement de forêts tropicales et subtropicales humides au nord et à l’Est, mais également suffisamment rude pour laisser place à de grandes étendues désertiques au centre et à l’ouest de l’Australie.
« Australia-climate-map MJC01 french » par Utilisateur:Muad (French wikipedia) — version originale : Image:Australia-climate-map_MJC01.png. Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons
L’isolation géographique de ces « îles » a permis à nombres d’espèces animales et végétales d’évoluer de manière indépendante. Ces espèces à l’histoire évolutive particulière sont dites « endémiques », on ne les retrouve que dans ces zones. Ainsi les marsupiaux (kangourous, opossums) et autres cacatoès ne vivent qu’en Australie et en Nouvelle-Guinée.
Le noyer du Queensland (Macadamia ternifolia), originaire d’Australie, est aujourd’hui cultiver à Hawaï et en Californie pour son fruit, les noix de macadamia, riches en lipides. Le nom générique de « Macadamia » a été donné à cette plante en l’honneur de John Macadam (1827–1865), chimiste et médecin australien d’origine écossaise. Son bois est également très apprécié en ébénisterie.
Cette zone est aussi le berceau de l’eucalyptus que les Aborigènes utilisent pour confectionner (à l’aide de termites) leur didgeridoo.