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7 - Conclusion (temporaire)

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7 - Conclusion (temporaire)

Ecrit par Aye-Aye environ... dans Bio-Scène le 12 oct 2003

À l’issue du sommet mondial de Johannesburg sur le développement durable, nous continuons de nous retrouver perpétuellement face à des questions qui concernent l’humanité toute entière : Comment préserver l’environnement ? Comment éradiquer la pauvreté ? Comment nous assurer d’un avenir viable à long terme, pour nous et le reste du vivant ?

Pour l’heure, la biodiversité est devenue l’un des enjeux de la mondialisation, mais aussi un révélateur de la crise entre institutions, sciences, acteurs économiques et sociétés.

Biodiversité, développement durable, même combat ?

Rio, en 1992, avait suscité un possible espoir de changements, mais surtout, a ouvert à une prise de conscience collective sur l’impérieuse nécessité d’un développement dit « durable ». Des décisions importantes, à l’époque, avaient été prises. La Convention sur le changement climatique, celle sur la désertification, la convention sur la diversité biologique, les Agendas 21…

Si l’on se replace à la veille de ce nouveau sommet, quelles ont été les avancées notables ? Ce terme de développement durable, 10 années plus tard, semble certes mieux entré dans le langage courant. Mais qu’en est-il réellement aujourd’hui dans sa mise en œuvre ? D’aucuns qualifiaient déjà Johannesburg, avant son ouverture, de« Rio moins 10 ».

L’impression demeure effectivement, que les constats ont maintes fois été faits, que la problématique a été clairement posée, que les solutions ont été correctement esquissées… Et pourtant, la situation semble désespérément figée. Devant cette actualité brûlante, le sujet biodiversité non seulement prend toute son importance, mais semble être une porte d’entrée bien appropriée pour aborder la question d’autres relations possibles avec notre environnement extérieur.

Non plus exclusivement dans une vision utilitariste, sous le signe de la prédation économique, mais également comme élément participant « utilement à la construction du sens », désormais tant recherché par nos sociétés occidentales. Le tout dans une approche citoyenne et une dimension participative.

Or, du point de vue du public, le concept de « développement durable » commence effectivement à être largement diffusé, bien que sa définition ne soit pas perçue dans toute sa complexité, loin s’en faut. Par contre, le terme « biodiversité » est peu, voire pas du tout connu du grand public, moins encore les problématiques qu’il sous-tend. C’est un paradoxe, tant les enjeux autour de la biodiversité sont à corréler à un développement durable. En effet, le développement de toute société humaine est, ou devrait être, semble-t-il, interdépendant du reste du vivant.

La notion de durabilité passe avant tout par le respect de la différence, donc de la diversité ; que cette diversité soit biologique ou culturelle. Ceci dénote la rupture de nos sociétés avec le monde [naturel] qui nous entoure et peut expliquer le désarroi ambiant qui règne.

Mais ce paradoxe – dès lors qu’il peut être correctement identifié – permettra potentiellement de suggérer au grand public des alternatives possibles aux problèmes sociaux, économiques et environnementaux… Et donc, par voie de conséquences, d’éliminer purement et « simplement » les causes de la perte de la diversité biologique. •


30 ans après, nous sommes rendus à parler
d'Effondrement possible de nos sociétés thermo-industrielle…

 

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